J’ai le sentiment d’assister actuellement, sous mes yeux, à l’effondrement de l’Humanité. Ce spectacle m'apparaît tout…
Le courage de la douceur
La douceur d’une caresse sur ma peau, la douceur d’un soir d’été,
La douceur d’une mélodie, la douceur d’une voix,
La douceur d’un regard, celle d’une présence
Personnellement, j’ai toujours aimé la douceur. Plus exactement, j’appréciais la douceur comme sensation. La douceur comme expérience, celle de l’harmonie parfaite pour chacun de mes sens.
Mais en même temps je cultivais la dureté intérieure. « tu dois », « il faut » , « c’est de ma faute », « j’aurais dû faire comme ci – si j’avais fait comme ça – j’aurais pas dû faire ceci » !
Alors j’espérais compenser cette violence intérieure par une quête sans fin de douceur extérieure. J’étais devenu un mendiant de douceur.
Plus mes sens réclamaient de la douceur, et plus mon Être était amer. Et sûrement l’inverse aussi !
Mais comment s’autoriser la douceur, dans un monde où ?
-se battre est la règle pour réussir,
-la force est érigée en vertu,
-il faut souffrir pour être beau ou belle,
-être dur, c’est être un homme, un vrai
Et d’ailleurs, peut-on tout accueillir avec douceur ? Même la violence ?
Selon Lao Tseu « La douceur triomphe de la dureté, la faiblesse triomphe de la force » et pour la philosophe Anne Dufourmantelle « Pour approcher la douceur, il faut faire un travail de guerrier »
Mais quel courage il faut pour mettre de la douceur sur ses faiblesses !
Quelle témérité pour oser ses vulnérabilités, pour accepter ses limites du moment, pour regarder en face son corps meurtri, pour embrasser son enfant blessé.
Quel travail de Titan est d’ouvrir son corps entier (et pas seulement son coeur) pour l’offrir à soi dans ses moindres recoins.
S’accueillir enfin, seul, nu, face à soi même.
Alors la douceur devint, non plus une quête, mais un apprentissage. Une rencontre avec mon Essence.
Au creux de ma Terre, au coeur de mon ventre, au plus profond de ma Planète Intérieure j’ai trouvé la douceur. Et seule y règne la douceur.
La douceur, ce féminin en moi, cette mère que je deviens pour moi-même, vient alors nourrir tout mon être.
Elle panse toutes mes blessures.
Elle caresse tous mes sens.
Elle apaise mes nuits.
Le miracle de la douceur est la métamorphose du Moi.
Le petit Moi, le grand Moi, le sur-Moi (celui du dessous aussi) se dissolvent implacablement dans le cocon chaud et soyeux de la douceur. L’Ego cesse d’être mon centre et se dévoile alors un monde plus vaste, ouvert à la rencontre, à la connexion, à Toi, à Vous, au Tout.
La douceur prend tout l’espace, elle est la signature de la Présence, la porte d’accès à la compassion, le prélude à la Paix.
Le courage de la douceur devient alors l’éloge de la puissance.
Et vous, oserez-vous la douceur ?
Pierre
Ps/ si vous pensez qu’il manque un peu de douceur dans notre monde… Partagez 💓, diffusez autour de vous.
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Pourquoi il n’y a pas de hommes comme ça sur Meetic ???☺️🙏🥰