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Nouveau monde: contribuer ou disparaitre

Nous sommes des êtres symbiotiques… l’aurions nous oublié ? Étymologiquement, symbiose signifie – vivre (Bios) ensemble (Syn) – se développer ensemble, s’associer intimement, fusionner pour accéder à des bénéfices mutuels au delà de notre seule survie. 

L’évolution de notre société, la peur de manquer de ressources considérées comme limitées, l’ignorance de qui nous sommes vraiment, nous amène tout droit vers l’antagonisme (par opposition à la symbiose): nous percevons le monde comme une course pour conquérir ce que nous convoitons le plus, en faisant alors apparaître des concurrents, des adversaires, des « autres » dangereux pour notre survie. 

Que cet «autre » soit un autre groupe d’humain, une autre forme de vie ou la Nature dans sa globalité …dans ce modèle il y n’existe que lutte, domination, souffrance et séparation. La posture de l’être humain vis à vis de sa mère, la Terre, en est la parfaite illustration: prenant tour à tour le rôle du bourreau, du victime ou du sauveur, il se maintient dans un triangle dramatique de l’écologie planétaire. Résultat: la biodiversité, indispensable à notre survie est saccagée. La question écologique sera définitivement résolue, lorsque nous cesserons de chercher à être heureux dans la nature mais que notre contribution permettra à la Nature d’être heureuse avec nous !

Dit autrement: quel est l’intérêt pour la Terre d’accueillir l’espèce Humaine ? 

La nature nous apprend, qu’une espèce qui ne contribue pas à son environnement, qui ne participe pas à la symbiose universelle du vivant, est vouée à disparaître. 

L’humain ne doit pas se sentir comme l’être le plus évolué mais comme le plus complexe. Et finalement comme le plus fragile.

CONTRIBUER ou DISPARAÎTRE: ce choix nous appartient plus que jamais.

La première symbiose à cultiver est celle qui nous permet d’être en vie chaque jour. Celle qui nous permet de nous adapter à notre environnement en perpétuel changement. C’est aussi la plus proche de nous: elle est en nous !

Explorer nos entrailles dans l’infiniment petit, découvrir comment opère la vie en nous, Rencontrer nos microbiotes, 

Cette symbiose au cœur du vivant, nous ouvre les portes de notre infiniment grand!

Depuis Pasteur, nous assistons à une « pasteurisation » de notre environnement (élimination des bactéries, virus, levures et autres micro-organismes), à une « pasteurisation » de notre société et même une « pasteurisation » de notre humanité. C’est une colossale erreur. 

Pour quelques microbes virulents et dangereux pour notre santé, nous ravageons sans aucun discernement, des milliards de bactéries, virus, levures, champignons microscopiques qui, dans le sol des champs, ou dans le terreau de nos tripes, sont les alliés indispensables à notre santé et à notre présence sur Terre.

Plus encore, ils sont nos plus lointains ancêtres. Chacune de nos cellules, descend de cette première forme de la vie sur Terre. Aller à la rencontre sensible de nos microbiotes, c’est contacter la mémoire vivante de 5 milliards d’année de vie sur Terre. Nous gardons, chacun dans notre ventre, ce précieux héritage universel depuis l’origine de la Vie à nos jours. Et comme si ce trésor n’était pas déjà suffisant, nos bactéries sont les dépositaires du langage biologique universel: elle peuvent communiquer et se faire comprendre par des cellules d’arbres, d’insectes ou de champignons.

Ces milliards de bactéries peuvent générer certaines de nos pensées, communiquer avec notre cerveau et influencer nos comportements. Elles synthétisent tout ce dont le corps à besoin pour son fonctionnement. Elles sont encore là quand il s’agit de sommeil, de l’humeur, de nos défenses immunitaires et de réguler notre énergie. Plus fascinant encore, certaines de ces bactéries régulent des hormones telles que la corticostérone.  C’est l’hormone liée au  stress relationnel, à notre capacité à sociabiliser – ou pas- à avoir des relations entres humains harmonieuses et sécurisantes…et c’est une question de symbiose directement reliée à notre microbiote.

Les dernières études scientifiques dans ce domaine sont édifiantes et constituent la plus grande révolution en matière de compréhension de la biologie moderne.

Alors avec quel soin entretenez vous cette symbiose en vous ? Quelle attention portez-vous à votre Planète Intérieure ?

Cette relation symbiotique, est à mes yeux un formidable modèle d’évolution, qui concilie Unicité et Unité, communication universelle et sobriété énergétique. Elle est résiliante, connecté, harmonieuse et durable. Aucune Intelligence Artificielle ne peut la dépasser, ces technologies, aussi avancées soient elles ne sont que de pâles copies de ce que la Nature nous offre. 

L’évolution de l’être humain passe par l’inter-reliance consciente entre les différentes formes du vivant.

Alors je choisis avec optimisme de développer ma sensibilité et d’accueillir dans mon corps, plus de conscience pour pouvoir me connecter à ce formidable réseau planétaire et universel:  le vivant inter-relié, coopérant pour pour faire émerger un forme de vie nouvelle, dans l’ Harmonie, l’Unité et l’Amour… cela va au delà de l’espèce humaine.

Visionner la vidéo « Nouveau monde: Contribuer ou disparaitre – Apprendre de la Nature »

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